Du 22 au 24 mars, le Festival international des Nomades plante ses tentes à M’hamid El Ghizlane, une commune dans le sud du Maroc. Pour cette 15e édition, il est prévu de nombreuses activités dont des concerts, des rencontres, la traditionnelle course de dromadaires et le surprenant hockey sur sable. Trois jours de festivités pour célébrer les cultures et les peuples du Sahara.
Une à une, les tentes se dressent vers le ciel sur le site du festival. Cette installation de tentes marque le début du Festival international des Nomades. Le nomade a beau être un éternel voyageur, la tente reste son domicile fixe. Gratuit et convivial, l’évènement attire le public marocain. Les rencontres porteront sur le patrimoine et l’histoire du sud marocain, cet ancien carrefour culturel qui était une étape cruciale du commerce transsaharien. Cette manifestation à la porte du désert marocain a été initiée en 2004 par Noureddine Bougrab : « C’est un évènement fédérateur qui fait rayonner la culture nomade et appuie l’économie locale. »
Entre guitares touarègues et gnawa marocain
La programmation musicale du festival brasse les différentes mélodies du Sahara. À l’affiche du premier concert, le blues électrique et engagé du groupe touareg Tamikrest, venu du nord du Mali, avec leur dernier album Kidal. Le samedi soir, l’étoile montante de la musique touarègue, Kader Tarhanin, partagera la scène avec le très respecté Majid Bekkas et son African Gnaoua Blues qui offre un cocktail musical fait de blues, jazz et de rythmes gnaouis.
Le hockey sur sable
À chaque édition, le match de hockey sur sable suscite l’engouement du public. Plus connu, localement, sous le nom « mok’hach », les joueurs des deux équipes s’affrontent pendant une trentaine de minutes.
Un programme riche et varié pour cette quinzième édition du Festival international des Nomades qui fait de la commune de M’hamid Al Ghizlane le carrefour et ce territoire riche pour les cultures des peuples du Sahara.
La course de dromadaires est l’une des activités les plus appreciées au Festival internationales des Nomades.Georges Abel
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